Université, composantes et services
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La Faculté de philosophie mise sur l’ouverture

Doyen de la Faculté de philosophie depuis juillet 2011, Édouard Mehl revient sur les spécificités de sa composante et les difficultés qu’elle rencontre.

Issue de l’UFR Plise*, comment la Faculté de philosophie s’est-elle forgée une identité ?
La Faculté de philosophie a été créée en 2010. C’est donc une toute jeune faculté qui a la particularité d’être une petite composante d'environ 200 étudiants. Le statut de faculté permet à notre discipline d'accroître sa visibilité dans l'université, notamment par son intégration dans le Collégium des sciences humaines et sociales. Nous souhaitons étendre le périmètre de nos activités, et misons pour cela sur l'ouverture et la collaboration avec d'autres composantes, que ce soit en termes de formation ou de recherche.

En quoi consiste cette ouverture aux autres ?
D’abord, la plupart des cours dispensés à la Faculté de philosophie sont depuis toujours ouverts aux non-spécialistes. Nous avons, ensuite, des partenariats avec les facultés de théologie et avec l’Institut de recherches interdisciplinaires sur les sciences et la technologie (Irist). Nous souhaitons aussi développer des formations pluridisciplinaires. Dès la rentrée 2013, nous prendrons part au lancement de la licence Humanités, en collaboration avec les facultés de lettres, de sciences historiques et de langues et cultures étrangères. Cette année, nous avons aussi organisé un cycle de conférences avec l’EM Strasbourg. L'expérience est instructive : le succès de ces conférences montre qu'il y a une forte demande de philosophie dans l'université que ne reflète pas vraiment le nombre d'inscrits dans nos formations diplômantes.

Selon vous, pourquoi vos diplômes n’attirent-ils pas suffisamment d'étudiants ?
C'est un paradoxe : la philosophie ouvre un éventail de débouchés professionnels très large, pourtant elle attire peu. Il y a bien sûr l’enseignement mais ce métier souffre lui-même d’un problème d’attractivité, et il faudra voir si les réformes en cours vont remédier efficacement à cette crise. En termes de professionnalisation, on ne tire vraiment profit des études de philosophie qu'à partir d'un deuxième cycle (master, concours) ; la licence n'est pas, en tant que telle, un diplôme professionnalisant. Mais elle fournit une culture générale et disciplinaire qui ouvre la porte à de nombreux concours ; il y a par ailleurs beaucoup de secteurs d'activité dans lesquels les compétences des philosophes sont appréciées. Pourquoi donc la philosophie n'attire-t-elle pas plus d'étudiants ? Mon sentiment est que, pour diverses raisons, on privilégie davantage des formations courtes qui assurent un emploi à moyen terme.

D’un autre côté, vos effectifs augmentent.
Effectivement cela fait deux ans que nos effectifs sont à nouveau à la hausse avec cinq étudiants en plus en 2011-2012 et onze en 2012-2013. Les bonnes relations que nous nous efforçons d'entretenir avec les enseignants du secondaire peuvent expliquer la remontée des inscrits néo-bacheliers. Nous avons aussi de bons contacts avec les Classes préparatoires aux grandes écoles et Sciences Po qui nous envoient volontiers leurs étudiants en poursuite d’études. Reste que, à mon sens, la mise en place de la bidisciplinarité, et un système de majeure-mineure dans toutes les licences nous amènerait beaucoup d'étudiants, qui craignent autrement l'enfermement dans une licence monodisciplinaire.

Vous avez mis en place le contrôle continu intégral à la rentrée 2012. Quel bilan en tirez-vous ?
Nous étions volontaires pour tester le système car nous avons de petits effectifs et nous sommes exigeants sur la quantité de travail demandée à nos étudiants. Pourtant, avec ce contrôle continu intégral la charge de travail a globalement augmenté pour tous, nous allons donc revoter des modalités de contrôle pour alléger le système, autant que possible. Toutefois les étudiants se disent satisfaits du suivi beaucoup plus rapproché que ce système favorise. Pour l’adhésion de tous au contrôle continu, je pense qu'il faut amener les étudiants à raisonner en termes d’exercices et non plus en termes d’examens.

Quelles sont les préoccupations de la faculté aujourd’hui ?
Nous sommes actuellement dans une phase importante de renouvellement de personnel à la faculté à cause des départs à la retraite. Sinon, depuis notre installation au 7 rue de l’Université, dans le même bâtiment que la Faculté des sciences de l’éducation, l’Irist et la galerie d’actualité scientifique, nous avons un véritable problème de salles de cours, pour lequel il va falloir trouver des solutions.

Propos recueillis par Floriane Andrey

*Philosophie, linguistique, informatique et sciences de l’éducation

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Un véhicule tout électrique sur le campus Esplanade

Depuis la mi-décembre, la Direction des affaires logistiques intérieures (Dali) utilise un véhicule 100% électrique pour les tournées courrier sur le campus Esplanade.

Mais quel est ce petit fourgon blanc de 3,20 mètres de long et seulement 1,20 mètre de large qui se faufile partout sur le campus Esplanade depuis le 13 décembre ? Il s’agit de la nouvelle acquisition de la Dali pour effectuer la distribution du courrier sur le site. « Nous devions remplacer un de nos trois véhicules, nous avons donc choisi de miser sur un utilitaire électrique », explique Igor Kovalevitch.
Si l’investissement de départ est plus important que pour un véhicule traditionnel*, le fourgon présente des caractéristiques qui ont de suite séduit le responsable du service courrier à la Dali. Construit par l’entreprise aveyronnaise Goupil, ce véhicule est d’abord écologique grâce aux matériaux recyclables dont il est composé – résine et plastique – et au fonctionnement à l’électricité. « Avec une autonomie de 60 à 80 kilomètres en fonction des conditions extérieures, nous ne le rechargeons qu’une fois par semaine en le branchant sur une prise du secteur », explique Igor Kovalevitch.

Un certain confort de travail

Son étroitesse lui permet aussi de passer à des endroits auxquels une voiture traditionnelle ne pouvait pas accéder et ainsi de gagner en distance parcourue. Il apporte également un meilleur confort de travail aux agents, qui s’arrêtent une dizaine de fois sur le site de l’Esplanade, grâce à la hauteur du seuil de chargement et des sièges.  
Seul bémol, « le fourgon est tellement silencieux que l’agent doit redoubler de vigilance par rapport aux piétons », explique le responsable du service courrier. Pour être vu à défaut d’être entendu, il a donc été équipé d’un gyrophare.
Quant au projet d’étendre son usage à d’autres sites comme le campus historique, Igor Kovalevitch pense qu’il va d’abord falloir « affiner les avantages et les inconvénients de ce véhicule et évaluer la dangerosité de son utilisation sur les voies publiques »

F.A.

*La facture s’élève à 13 600 euros pour le fourgon électrique contre 10 337 euros pour un véhicule type Renault Kangoo sans option.

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Le budget 2013 retrouve des marges de manœuvre

Le projet de budget 2013 a pour ambition première d’inverser la tendance à la baisse des finances de l’Université de Strasbourg, et de regagner progressivement des marges de manœuvre au bénéfice de l’ensemble de la communauté universitaire. Approuvé par le Conseil d’administration le 13 décembre 2012, il s’élève à plus de 484,5 millions d’euros.

Les recettes sont supérieures de plus de 49 millions d'euros par rapport au budget 2012 (soit +11%) notamment grâce aux inscriptions supplémentaires et aux investissements liés aux crédits d’Investissements d’avenir, à des subventions d’équipement/investissement. Les prévisions de dépenses se répartissent à 68% pour le personnel, à 25% pour le fonctionnement et 7% pour les investissements.

Suite aux engagements pris vis-à-vis de l’autorité de tutelle, consistant à ne procéder à aucun prélèvement sur le fonds de roulement, le budget 2013 présente les principaux ratios qui témoignent de la réalité de l’effort opéré, tout en permettant un fonctionnement soutenable et réaliste des grandes missions de l’établissement. Si le résultat de fonctionnement est de plus de 5 millions d’euros, assez proche de celui de 2012, il permet de dégager une capacité d'autofinancement de près de 12,5 millions. Et cela dans l'objectif d'engager le processus de reconstitution du fonds de roulement dont la variation prévisionnelle serait en 2013 de plus de 4,2 millions d’euros (contre -6,7 millions en 2012, soit un différentiel de près de 11 millions d’euros). De tels écarts sur les équilibres s’expliquent par :

  • La diminution du niveau de certaines dépenses de fonctionnement des services centraux et communs (les composantes et unités de recherche ne sont pas concernées),
  • La limitation de dépenses de personnels notamment prises en charges par l’établissement,
  • La baisse conséquente des appels d’offres (Direction générale, conseil des études et de la vie universitaire et le conseil scientifique),
  • Les éléments de capacité d’autofinancement augmentant de 3,635 millions d'euros,
  • Les projets sont financés sur ressources propres et/ou sur les crédits récurrents de l’établissement.

Retrouvez l'intégralité du budget 2013 sur l'ENT, rubrique Vie de l'université, PV et délibérations des conseils et commissions, Conseil d'administration : Séance du 13 décembre 2012.

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Les étudiants du Cuej publient des travaux inédits

Les travaux des étudiants du Centre universitaire d'enseignement du journalisme (Cuej) réalisés en décembre 2012 sont en ligne : deux dossiers multimédias, consacrés d’une part à l’Europe, d’autre part à l’aménagement du territoire, et deux innovations d'importance.
 
L'Eurozone coûte que coûte - Destination inconnue est le premier iBook du Cuej. Les étudiants ont mené une enquête à Lisbonne, Barcelone, Dublin, Bruxelles, Paris et Strasbourg sur ce qui change et ce qui arrive. Unions financière, budgétaire, économique, en attendant l'union politique : ils relatent la longue marche de l'Eurozone vers l'unité et la crédibilité retrouvée. Vous pouvez télécharger ce dossier gratuitement sur l'iBook Store pour le lire sur votre iPad. Il sera également disponible en version PDF sur Cuej.info ce mois-ci.
Les étudiants ont aussi créé une application iPad. Leur constat : vivre sous le seuil de pauvreté, c’est le quotidien de plus en plus de personnes dans les grandes villes et les banlieues, comme dans les territoires ruraux. Le département des Vosges est lui aussi pris dans la tourmente. Le magazine multimédia des futurs journalistes, 964 euros, propose enquêtes et analyses, infographies, reportages audio et vidéo, réalisés en décembre 2012. Ce magazine multimédia, publié sous la forme d'une application pour tablettes, est le premier du genre pour le Cuej. En attendant sa parution en janvier sur l'App store et Google play, retrouvez-en les éléments sur Cuej.info.        

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Formation pour adultes : signature d'un partenariat de recherche

Une convention de partenariat de recherche a été signée entre la Faculté des sciences de l’éducation et le Service de formation continue le 17 décembre 2012 pour développer les nouveaux modèles de formation pour adultes.

Dans le cadre de ses travaux de recherche, la Faculté des sciences de l‘éducation s’intéresse plus particulièrement à la formation pour adultes et aux problématiques de la formation tout au long de la vie. 
De son côté, le Service de formation continue (SFC) a mis en place au sein du projet « Initiative d’excellence 2013 », des actions de recherche et développement sur des nouveaux modèles de formation continue. Ces nouveaux modèles nécessitent une ingénierie particulière, une intégration de la formation ouverte à distance et une gestion de parcours.
Deux groupes de recherche ont été constitués. Le premier groupe portera sur les nouveaux modèles de formation continue. Il sera composé de Brigitte Pagnani, Emmanuel Triby, Luis Durrive, enseignants-chercheurs et membres du Laboratoire interuniversitaire de sciences de l’éducation et de la communication (Lisec), et de Carole Mailler (SFC) et Marc Poncin (SFC et Lisec). Un second groupe portera sur la pédagogie et le pilotage de l’enseignement à distance. Il sera composé de Ecatarina Pacurar, Éric Christoffel, enseignants-chercheurs et membre du Lisec, et de Stéphanie Hommel, représentante du SFC, et Alain Jaillet, enseignant-chercheur.

Rayonnement des sciences de l'éducation

L’ensemble de ces travaux doit contribuer avant tout à un rayonnement plus large des sciences de l’éducation et de l’Université de Strasbourg. Dans le cadre des financements IdEx, le SFC pourra financer ces travaux de recherche selon des modalités à définir conjointement.
La convention a été signée par le doyen de sciences de l’éducation et directeur du Lisec, Pascal Marquet, et le directeur du SFC, Marc Poncin. Le professeur Marquet a rappelé à cette occasion l’importance des recettes générées par le SFC pour les sciences de l’éducation grâce aux formations proposées dans le cadre de la formation continue qui représentent jusqu’à 30% des recettes de la faculté annuellement.  

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Quatre ans de numérique

La création de l'Université de Strasbourg, puis les quatre années qui l'ont suivie, ont été marquées par de profondes mutations dans le champs du numérique à l'université. Le document Le numérique à l’Université de Strasbourg, Bilan 2009-2012 et perspectives, fait le tour des problématiques posées, des projets engagés, des changements organisationnels, etc.

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Préparez la Journée portes ouvertes

La Journée portes ouvertes (JPO) de l’Université de Strasbourg (Unistra) aura lieu le samedi 9 mars prochain. Cette manifestation est organisée pour la huitième année consécutive dans une logique interuniversitaire, en coordination avec l’Université de Haute-Alsace.

En 2012, on évalue à 8 000 le nombre de visiteurs y ayant participé sur les campus de l’Université de Strasbourg. Comme l’an dernier, le site internet www.campusalsacejpo.fr permettra de présenter, au grand public, les programmes détaillés (horaires et lieux des différentes activités proposées) de chaque composante et service. Afin de ne pas créer de confusion dans l’esprit du public, il est recommandé d’harmoniser les horaires d’ouverture soit 9h-16h.
Au cours de cette journée, les lycéens, leurs parents ou accompagnants, pourront ainsi assister à des cours magistraux, visiter des salles de cours, rencontrer des enseignants, d’autres étudiants, certaines associations étudiantes, prendre conscience des services offerts par l’université (bibliothèques, sport, relations internationales, vie universitaire), s’informer sur la manière de s’inscrire. Bref, se faire une idée plus concrète de ce à quoi ressemble la vie d’un étudiant à l’Unistra.
Les étudiants, de notre université et d’ailleurs, pourront aussi s’informer sur la nouvelle offre de formation en master, la recherche et les études doctorales pour leur permettre une meilleure anticipation dans la construction de leur projet professionnel.

  • Coordonnée par Espace avenir, la JPO a pour vocation d'être portée par  l’ensemble des personnels de l’Unistra : l’implication de chacun des acteurs sera un gage de réussite.
  • Pour toute information sur l’organisation de la journée, contactez l'Espace avenir
  • Tous les outils nécessaires à la préparation de la manifestation sur l’ENT dans la rubrique « Vie de l’Université» puis « Projets ».

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Réunions institutionnelles : calendrier 2012-2013

01/201302/201303/201304/2013
<strong>Conseil d'administration - CA</strong>
14h30 - Mardi
&nbsp;22 et 29&nbsp;/&nbsp;26&nbsp;30
<strong>Conseil des études et de la vie universitaire - Cévu</strong>
14h - Lundi
&nbsp;/&nbsp;4&nbsp;11&nbsp;8
<strong>Conseil scientifique - CS</strong>
14h30 - Mercredi
&nbsp;/&nbsp;6&nbsp;/&nbsp;/
<strong>Conférence des directeurs de composantes</strong>
14h30 - Mardi
&nbsp;15&nbsp;/&nbsp;5&nbsp;2

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Liens vers les lettres électroniques utiles